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Un Espagnol conçoit le microrelais mobile capable de révolutionner l'industrie

24/04/2008
XPinyol

Personne n’y était parvenu auparavant. C’est un problème qui bouleverse toute l’industrie des semi-conducteurs. Comment avoir chips des plus petits qui nous permettent de concevoir la nouvelle génération d’appareils électroniques ? La solution a été proposée par une thèse de doctorat, celle de l'ingénieur Josep Montanyà : concevoir des microrelais à pièces mobiles, en utilisant la même technologie que celle utilisée aujourd'hui dans les airbags, projecteurs et imprimantes à jet d'encre.

En 2002, il a breveté l'idée. Peu de temps après, il rejoint l'homme d'affaires Manuel Condé pour le concrétiser et fonde Baolab Microsystems, la société avec laquelle ils tenteront de séduire le marché. Ils perfectionnent l'invention depuis plusieurs années : le microrelais, un minuscule interrupteur mesurant entre 50 et 100 microns qui active le fonctionnement du chips et il se déplace librement à l'intérieur grâce à la technologie MEMS (systèmes micro-électro-mécaniques, dans son acronyme en anglais). Cela lui permet de réduire sa taille de 100 fois et sa tension de 10 fois par rapport aux relais classiques. Leur grand pari sera de les introduire dans les puces des téléphones portables de nouvelle génération.

"Dans trois ans, les téléphones mobiles devront fonctionner dans jusqu'à 20 modes différents et sur plusieurs bandes. DVB-H pour la télévision, UMTS, HSDPA, GPS... Chaque terminal aura besoin de centaines de chips supplémentaire; Ce ne serait pas viable en raison du coût et du volume. La seule solution est d'intégrer dans le chips des microrelais qui réduisent leur taille et leur tension", explique Montanyà. Cet ingénieur en télécommunications a consacré les six dernières années de sa vie à perfectionner le produit. "Toutes les grandes entreprises, comme Texas Instruments, ont essayé d'obtenir quelque chose de similaire, mais pour le moment non, ils ont réussi à réduire suffisamment leurs effectifs."

Nouveau laboratoire

Baolab Microsystems compte désormais sept salariés. Ils viennent d'ouvrir un laboratoire à Terrassa (Barcelone) pour entreprendre la dernière phase de tests de fiabilité. Pour certaines applications, le microrelais doit durer un million de cycles, c'est-à-dire un million de commutations ou d'activations du commutateur. puce. Aujourd’hui, aucun prototype ne répond à un tel niveau de demande. Ils étudient d'autres applications possibles dans les radars, les alimentations électriques ou les antennes compactes, mais la téléphonie est l'industrie qui en a le plus besoin.

En 2010, ils seront lancés sur le marché. Selon Manuel Condé, PDG de Baolab, l'opportunité est énorme. Ils pourraient installer le microrelais en masse dans n’importe quel appareil électronique basse tension, des PDA et ordinateurs portables aux lecteurs MP4 et terminaux de point de vente. "Nous avons discuté avec de nombreuses entreprises aux États-Unis et en Europe. Il y a beaucoup d'intérêt, elles veulent juste voir le produit complètement fini."

Des chiffres approximatifs apparaissent dans votre plan d’affaires. De 250.000 2010 euros qu'ils prévoient de facturer en 30, ils passeront à 2012 millions en XNUMX. "Ce sont des calculs conservateurs, il semble impossible de faire ce saut, mais c'est tout à fait réaliste", estime Condé.

Cependant, deux années dans l'industrie technologique, c'est un monde et de nouvelles solutions pourraient anéantir les avantages du microrelais. Le risque n'est pas négligeable : huit ans se seront écoulés depuis la création de Baolab, début 2003, jusqu'à l'obtention d'un produit fiable. "Dans ce secteur, c'est un délai raisonnable, voire rapide", explique Montanyà. "Il y a des entreprises dotées de grands départements de R&D qui commencent maintenant à lancer des technologies qu'elles développaient depuis 10 ans." Son avantage le plus puissant sera sans aucun doute le coût. Un microrelais pour téléphones portables pourrait coûter seulement cinq centimes.

Ceux qui n’ont pas hésité un seul instant sont les investisseurs. Au total, Baolab a levé 3,1 millions d'euros de financements entre entités de capital-risque (HighGrowth Partners) et fonds publics pour la création d'entreprises telles que Neotec, CIDEM et Enisa (Entreprise Nationale d'Innovation). En novembre dernier, ils ont reçu le prix de l'innovation parmi 219 candidats, décerné par l'Enisa. Il est désormais temps de convaincre le marché mondial.

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